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NECRONOMIE

  • L'Europe décapitée des capitaux

    1701_Lagarde.pngLe nombre de faillites d’entreprises en Allemagne est sans précédent. En mars, l’augmentation mensuelle a été de 9 % pour un total de 1 297, alors que sur une base annuelle nous sommes même à +35 % et +30 % par rapport à la moyenne du troisième mois de l’année sur la période pré-Covid de trois ans 2016-2019. Je le répète , aMis nécros, nous parlons de l’Allemagne, l’ancienne locomotive de l’Europe

    En d’autres termes, l’Allemagne est devenue une économie totalement dépendante des subventions et des aides d’État. Le chef-d’œuvre de la Commission européenne et de la BCE est terminé. Les États-Unis leur en sont sincèrement reconnaissants.

    Prenez note de cette phrase du chef des industriels allemands : Les importations de gaz naturel liquéfié (en provenance des États-Unis) placent toujours nos entreprises dans une situation économique nettement désavantageuse par rapport à l’époque où elles pouvaient compter sur un flux garanti de gaz russe par voie terrestre et à des prix abordables. Aussitôt dit, aussitôt fait, ThyssenKrupp vient d’annoncer des réductions de production (et donc d’emplois) dans ses usines allemandes, précisément à cause des coûts de l’énergie qui ont fortement réduit les marges.

    Par coïncidence ??? Macron qui a ouvert la porte à Total Energie et en bon vassal n’avait qu’une seule priorité à répondre ces derniers mois d’atlantisme pro-ukrainien paroxystique : se voir garantir par les États-Unis une part du nouveau business énergétique rendu possible par le régime de sanctions imposé par l’UE. C’est-à-dire du gaz liquéfié. l' énergie dont le coût, selon Markus Krebber, fait que les entreprises teutoniques commencent à être handicapées. Comme les golfeurs. Ou un coureur d’un cent mètres forcé de courir avec des poids sur les chevilles.

    L'Europe des nations chère aux souverainistes est une utopie. Nous sommes tous des concurrents.

    Selon Christine Hagarde, « il est impératif d’agir rapidement et de faire avancer l’Union des marchés de capitaux », car la productivité décevante actuelle et la croissance plutôt faible sont également dues à son absence, entre autres. L’objectif est de fusionner toutes les bourses européennes en une seule, réduisant ainsi la fragmentation qui compte actuellement 22 groupes gérant 35 cotations et 41 marchés boursiers. 

    Elle reprend ansi l'idée de Napo Macro

     

  • Un bon vassal les rois de la planche

    5cf379ec066d2_455464b.jpgEmmanuel Macron est entré en mode Napoléon 2.0 et   Washington l’a béni une deuxième fois, après avoir réduit la taille de l’Allemagne post-Merkel avec un virage vert et des sanctions. Emmanuel Macron a ouvert sa porte via TOTAL Energie. Voir image ci dessous.

    Pas besoin de baisers sur le front. Mais avec une part de l’énergie du futur, tant pis pour l’ESG et les transitions ridicules et plus ou moins vertes, vouées à tomber dans l’oubli avec le propriétaire du Green New Deal et son agenda. Il est clair que la France va maintenant chercher un nouvel axe rhénan avec l’Allemagne. Elle est en effet confrontée à une crise industrielle sans précédent, précisément à cause des délais de transition suicidaires imposés par son compatriote à la tête de l’UE. Mais aujourd’hui, Napo Macro voit les premiers signes de reprise, par exemple un chiffre de production industrielle en plein essor pour le mois de mars. Vous me direz , on vient de loin. 

    green new deal,esg,normes ecolo,economie de guerre,planche a billets

    Maintenant, tout pourrait passer par la BCE, surtout après les chiffres de l'inflation américaine qui a déplacé le prix de la première baisse de taux de septembre à novembre.

    Macron Breton, Hagarde on est au top de la planche...Macron a compris que le taux d'emploi ne résoudra pas nos problèmes de croissance, trop de gens ne sont plus compétitifs ou sont burnoutés ou inemployables.

    Le réalisme spéculatif mène au châtiment des neufs orifices...

    La bulle verte, on s'en fout...comme de la fonte des glaces et pour continuer de surfer, il faut une planche ...l'économie de guerre sans guerre sert à cela.

     

     

     

  • Strass et paillettes vs stress et paillotes

    fed;bce,stresse,strass,paillettes,paillotets,assou^lissrùrnht bi billetsPour la Réserve fédérale, l'orientation vers une baisse des taux d'intérêt peut sembler peu cohérente, surtout lorsque l'on considère que ce sont les citoyens qui supportent les conséquences de la crise actuelle, et non les spéculateurs des marchés financiers.

    Jetons un coup d'œil à ces chiffres, une véritable montée en flèche des prix de certains produits alimentaires de consommation courante aux États-Unis, de 2019 jusqu'à aujourd'hui. Le cacao a grimpé de 345 %, le jus d'orange de 260 %, l'huile d'olive de 219 %, le sucre de 120 %, et ainsi de suite. Officiellement, l'inflation aux États-Unis a maintenu un rythme soutenu, dépassant les 3 % au cours des trois dernières années. Une inflation qui, traduite dans les rayons des supermarchés, signifie que l'Américain moyen débourse aujourd'hui près de 40 % de plus pour ces denrées alimentaires essentielles qu'en 2019. Et pendant ce temps, les salaires, ont-ils suivi cette cadence effrénée ?

    Plus de 100 épiceries aux États-Unis ont vu leurs prix augmenter de plus de 50 % depuis 2019, une tendance alarmante. Tout cela n'est qu'un spectacle, une pièce de théâtre élaborée, visant à rendre acceptable pour la majorité de la population un système qui exploite ceux qui travaillent et produisent, au profit des spéculateurs, laissant en retour des miettes de bien-être. Ces miettes qui, à long terme, se transforment toujours en fardeau pour l'homme ordinaire, que ce soit par des hausses d'impôts, des coupes dans les services publics ou une inflation galopante qui érode les revenus. Et que dire des crises systémiques, qu'il s'agisse de conflits ou de pandémies, négligées au profit d'intérêts particuliers ?

    L'Américain moyen se retrouve donc confronté à une escalade vertigineuse des prix, avec une dette de carte de crédit en constante augmentation et des économies réduites à néant. En d'autres termes, un pouvoir d'achat anéanti. Et pendant ce temps, les banques centrales, avec leur rhétorique monétariste, font payer l'addition à l'homme ordinaire pour les excès de Wall Street. Il est presque ironique de constater à quel point certains se laissent berner, s'endettant pour acheter des actions, participant ainsi à leur propre appauvrissement. Avec la flambée des prix à la pompe au début de la saison des vacances de printemps, la hausse actuelle des prix du pétrole semble être la cerise sur le gâteau pour une inflation hors de contrôle.

    Alors, pourquoi la Réserve fédérale devrait-elle baisser ses taux, alors que tous ces indicateurs pointent vers une nouvelle escalade des prix ? Après tout, ce sont les citoyens qui paient le prix de la crise, pas Wall Street, ni Capitol Hill. Et ils le font souvent sans même s'en rendre compte. D'ici novembre, il est fort probable que l'administration Biden trouvera un moyen de renflouer les comptes à sec des citoyens, surtout avec l'œil scrutateur de Monsieur Smith sur les milliards alloués à l'Ukraine ces dernières années. Et tandis que l'un des candidats laisse entendre que Kiev lui importe autant que de payer ses impôts, du côté du Kremlin, les signaux d'apaisement envers son ami Donald se multiplient.

    Appréciez-vous ce monde d'assouplissement quantitatif perpétuel, d'impression monétaire à l'échelle mondiale, de dette fictive qui ne pourra jamais être remboursée ? Bienvenue à bord. Aux États-Unis comme en Europe, où désormais la BCE mène la danse. C'est le modèle vers lequel nous nous dirigeons, pour éviter de finir en "chinois", quoi qu'il en soit.